La célébration du Magal de Touba, prévue dimanche, et l’arrestation de deux agents de l’administration pénitentiaire, pour leur implication présumée dans la mort du détenu à la prison de Rebeuss, Cheikh Mawlani Sané, sont les principaux sujets traités samedi par les quotidiens.La ville de Touba célèbre le départ en exil du fondateur du mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba, selon Le Soleil qui ajoute que le chef de l’Etat, Macky Sall, a effectué la prière du vendredi dans la cité religieuse.
Après sa prière, il a déclaré : ‘’Je rends grâce à Dieu et remercie le Khalife général des mourides’’, Serigne Sidy Makhtar Mbacké. Le Populaire s’intéresse aux ‘’bonnes affaires du Magal de Touba’’. Le journal note que les entreprises se bousculent dans la ville sainte.
‘’L’évènement draine ainsi une panoplie d’activités économiques considérables. Toutes les grandes sociétés de production ou de consommation se disputent les marchés possibles’’, explique Le Pop. Le journal ajoute : ''Les grandes entreprises d’électricité, de téléphonie, et de transfert d’argent, d’agro alimentaire, les banques, etc, convergent vers Touba pendant le Magal’’. Dans L’Observateur, Abdou Khadre Kébé, président de la commission finances du Magal, révèle que l’évènement ‘’a coûté plus de 100 milliards de francs Cfa’’. Le journal signale aussi que pour les besoins du Magal, le chef de l’Etat a offert 50 millions de francs Cfa aux dignitaires mourides.
''Cela fait des années que j’assiste au Magal, mais c’est la première fois que je vis une célébration pareille. On rend grâce à Dieu et nous rappelons au Khalife général des mourides et aux talibés que nous sommes aujourd’hui motivés plus que jamais pour bien aider à organiser le Magal’’, a dit le président de la République. L’Observateur signale l’arrestation de deux agents de l’administration pénitentiaire, Pape Mor Diamé et Thomas Faye, pour leur implication présumée dans la mort du détenu à la prison de Rebeuss, Cheikh Mawlani Sané. Selon le journal Libération, Cheikh Mawlani Sané ‘’(a été) tué à cause de ses zikr’’. ‘’Frappé en cellule par trois détenus et achevé par deux matons, dans le silence de la nuit. Bâillonné et menotté par le dos, il lui était impossible de crier. Telle est la terrible réalité qui entoure la mort de Cheikh Mawlani Sané’’, écrit Libération.
Sur cette affaire, Le Quotidien écrit : ‘’Le mystère entourant la mort du détenu Cheikh Mawlani Sané, décédé à Rebeuss, le premier décembre 2013, se dissipe : depuis hier (vendredi), deux gardes pénitentiaires ont été arrêtés après que l’enquête ouverte par la Chancellerie les a identifiés comme ses présumés tortionnaires’’. ‘’Ces arrestations confirment le certificat de genre de mort qui établit qu’il est décédé à la suite d’une asphyxie mécanique par strangulation dans un contrôle de coups et blessures par objet contondant. En rogne, sa famille a toujours soutenu qu’il a été +brutalisé, violenté et torturé’’, ajoute Le Quotidien.
Concernant le financement du programme économique du Sénégal, Enquête titre : ‘’Le FMI range son sabre’’. Selon le journal, ‘’si la situation semble assez tendue (….) pour une bonne frange de la population, une éclaircie venue du Fonds monétaire international (FMI) peut raisonnablement inviter au sourire’’. En effet, ajoute Enquête, ‘’depuis hier (vendredi), ce gros bailleur très écouté au niveau international a donné son accord quant à la fiabilité et la crédibilité des réformes que le Sénégal est en train de dérouler’’. Il poursuit : ‘’Si le FMI marque son accord, cela veut concrètement dire que des fonds estimés à environ 50 milliards de francs Cfa et qui étaient suspendus à cet accord, vont pouvoir être immédiatement disponibles, selon en tout cas des sources proches du ministère de l’Economie et des Finances’’.
0 Commentaires
Participer à la Discussion